Depuis 1981, l’Association des Directeurs de Golf de France a pour objectif principal de promouvoir et défendre la profession de directeurs de clubs. Présidée par Denis Fabre, directeur du Golf de Saint-Cloud, l’ADGF organise depuis sa création un congrès annuel qui contribue à sa mission de formation continue auprès de ses membres. Pierre Chevallier, en charge depuis 2013 de la communication de l’association auprès du Comité directeur, nous présente la prochaine édition qui aura lieu en décembre à Dubaï.
Bonjour Pierre, qu’est-ce que le congrès annuel de l’ADGF ?
Ce sont 4 à 5 jours chaque année qui vont permettre à nos membres de se connaître, d’échanger et de recevoir de l’information pour les aider à assurer leur rôle et leurs fonctions au quotidien. Chaque édition est répartie entre un temps donné à nos partenaires pour présenter leurs services, un temps de conférences avec différents intervenants sur toutes les thématiques liées à la gestion de club et aussi un temps pour jouer au golf, ce que la plupart des directeurs n’ont que peu le loisir de faire le reste de l’année.
Cette année (9 au 14 décembre), l’événement se déroule à Dubai…
Oui, nous alternons 2 congrès en France puis une 3ème édition à l’étranger pour aller découvrir des destinations, observer ce qu’il se fait dans ces pays où nous nous rendons. L’idée est de s’inspirer des modèles qui fonctionnent : bien sûr le tourisme golfique qui est très fort aux Emirats mais aussi en savoir plus sur leur façon d’aborder le service, le golf et la compétition – au vu du nombre de tournois d’envergure qu’ils organisent – ou encore le développement des nouvelles pratiques.
Quels sont les sujets principaux de ce congrès 2019 ?
Nous proposerons des tables rondes sur deux thématiques au cœur des préoccupations de nos membres : tourisme golfique donc et développement des golfs. Nous aurons également des présentations de Toro (Solvert), notre partenaire titre, et de nos partenaires métiers (Piguy Golf Challenge, VT-Design, Albatros, le groupe AGRICA, Distinctio, Journal du Golf, BC Assurances, Hydraparts et un nouvel arrivant Syngenta). Enfin, nous aurons des intervenants tels que Marc Bousige, directeur de l’AIMG qui traite de sujets relatifs au management et aux ressources humaines ainsi que des interventions de professionnels, greenkeepers et managers en poste à Dubaï et sa région.
Et côté golf ?
Il y aura le trophée Patrice Galitzine, une rencontre Nord/Sud – avec partenaires et membres – sur le parcours Faldo où nous jouerons 9 trous de jour et 9 trous de nuit.
Sur les parcours du Jumeirah Golf Estates, Earth et Fire, nous aurons également la traditionnelle coupe de France des Directeurs. Cependant, pour le golf, ce n’est pas que le jeu, c’est aussi rencontrer ses pairs et voir l’envers du décor, comme nous l’avions fait à St Andrews en 2013 en visitant l’ensemble du turf et du greenkeeping sur place.
A nous de nous rendre plus indispensable pour notre profession !
En dehors de ce congrès annuel, y-a-t-il d’autres événements ?
Oui, nous essayons d’organiser des mini congrès en régions, souvent divisés entre « Nord » et “Sud” comme cela a été le cas au golf d’Augerville, et chaque année à Terre Blanche, pour les plus récents.
Combien de personnes assisteront au congrès en décembre ?
Pour des questions d’organisation, nous avons dû limiter ce congrès à 130 participants et donc malheureusement refuser quelques personnes.
Combien de membres possède l’ADGF ?
A ce jour, 329 membres dont 255 “actifs”, c’est à dire toujours en poste en tant que directeur de golf ou directeur-adjoints au sein d’un club, aussi bien en France qu’à l’étranger, puisque nous avons quelques membres qui dirigent des clubs en Suisse, au Maroc ou encore au Luxembourg. Les autres étant des membres associés (anciens directeurs de clubs, retraités ou qui ont quitté leurs fonctions) et des membres d’honneur.
On pourrait s’étonner de ne compter à l’ADGF qu’un directeur de golf sur 3 environ officiant en France. Est-ce une question de prix ?
Je ne pense pas puisque la cotisation annuelle n’est pas si élevée (215€). Mais s’il est vrai que nous avons un très bon taux de pénétration en Ile de France, nous avons un temps de latence en régions pour faire connaître, comprendre et promouvoir les missions de l’ADGF. Toutefois, nos délégués en région sont à pied d’œuvre pour valoriser notre apport dans le quotidien d’un directeur de golf, que ce dernier soit jeune ou plus âgé, nouvellement en poste ou expérimenté. A nous de nous rendre plus indispensables pour notre profession !
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